A Yenikapi (nouvelle porte) une immense bande rouge s'étalait, constituée de milliers de drapeaux turcs brandis par plus d’un million de manifestants turcs descendus dans la rue ,participer, à l’appel du président Recep Tayyip Erdogan, au « rassemblement de la démocratie et des martyrs ».
Deux leaders de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu, le secrétaire général du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste, social-démocrate) et Devlet Bahceli, le chef du Parti de l’Action Nationaliste (MHP, ultra nationaliste) faisaient partie du mouvement.
En revanche le parti pro-kurde HDP, troisième parti au Parlement turc, n’avait pas été invité.
L’étendard national turc, rouge avec le croissant, était omniprésent : roulé sous les bras des voyageurs dans les rames d'un métro bondé, ceint sur les fronts des fervents patriotes, porté comme une «cap » par des femmes en tchadors noirs, décliné en t-shirts maillots de corps et en casquettes pour les enfants.
Le président Recep Tayyip Erdogan a notamment déclaré que "si le peuple le voulait" , il était pour la peine de mort.